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ILS PENSAIENT QUE C'ETAIT DEFINITIF

3 Décembre 2021 , Rédigé par En Finir le blog de la cavam n 2 Publié dans #Anxiete

Ils pensaient que c'était DEFINITIF

Anxiété

Le combat engagé depuis 2013 a vu son épilogue le 7 juillet 2021. Les 48 cheminots de Allo Amiante et Autres cancérigènes ont pu « chanter victoire ».

Après que la cours de cassation par ses arrêts de 2019 (en les mettant au même niveau que les  salariés exposés dans un site reconnu au risque amiante) les ait rendus éligibles au préjudice d’anxiété, les cheminots pensaient bien que « la messe était dites ».

« Une affaire classée » avec la double satisfaction de percevoir une  indemnisation conséquente à hauteur de 15000 euros, et de voir leur entreprise reconnue responsable de ses manquements en matière de prévention et de sécurité.

C’était   sans compter sur la ténacité et l’acharnement de la SNCF :

En effet le 26 novembre 2021, les déjà indemnisés ont vu  leur boîte aux lettres prises de convulsions.

Contre toutes attentes :

  •  après les conclusions de la Cour de cassation du 8 juillet 2020 laquelle en s’appuyant sur ses prises de positions de 2019 précitées, a mis « les compteurs à zéro » et désigné la cour d’appel de Bordeaux pour finaliser le dossier
  •  et donc le délibéré de la cour d’appel de Bordeaux (une 2ème fois désignée) du 7 juillet 2021 qui a condamné l’entreprise ferroviaire au dépens. Ce à quoi elle s’est exécutée.

A trois jours de la date limite pour le recours la SNCF a déposé un 2ème pourvoi auprès de la Cour suprême.

Surprise, incompréhension ( on peut ajouter des qualificatifs plus violents), tous sont abasourdis et craignent la suite des évènements.

La SNCF a reconnu en 2002 sa Faute inexcusable et « l’accorde » à l’amiable lorsque les victimes reconnues en maladie professionnelle la sollicite. C’est pour éviter « des tours » devant les tribunaux devant lesquels elle était systématiquement condamnée, que l’entreprise a pris cette option à l’amiable.

C’est le signe d’une prise de conscience qui ne pèse pas lourd devant les condamnations successives : prud’hommes – cour d’appel de Bordeaux – Cour de cassation – puis de nouveau cour d’appel de Bordeaux par lesquelles, à chaque fois, la SNCF a été reconnue responsable d’avoir exposé sans protection, dans le mépris démontré, ses employés.

Ce qui vient à l’esprit c’est l’acharnement, et le non-respect de la chose jugée et rejugée !

 A suivre . . .  

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